Il a fallu se réorganiser, maintenir une présence physique du personnel malgré la généralisation du télétravail, pallier les retards des autres institutions sociales, gérer le flux grandissant des demandeurs d’aides, les subsides de crises, les colis alimentaires…Plus que jamais, en temps de pandémie, le CPAS fut le dernier maillon, solide, auquel purent s’accrocher de nombreux citoyens. « Mais pas tous », regrette Sophie Dardenne. La raison : une certaine appréhension, une honte, parfois, au moment de franchir la porte de l’institution. La présidente du CPAS lutte quotidiennement contre les craintes et idées reçues. « Il faut comprendre que tout le monde peut être amené à nécessiter nos services qui sont loin de se limiter aux aides financières ou alimentaires. Personne ne doit se sentir stigmatisé. »