Ce lundi 21 novembre au conseil communal de Profondeville :

Le budget du CPAS pour 2023 est présenté par Sophie Dardenne. Un budget dans un contexte de crise (12% d’augmentation des frais de personnel) avec aussi beaucoup de nouvelles demandes d’aide, notamment de la part des jeunes. Un contexte compliqué, donc, qui justifie l’augmentation de la part communale dans ce budget à concurrence de 14% (part communale de 2.061.000 pour un budget total d’un peu moins de 5 millions).

Retour à la nature pour l’ancienne carrière des Bâtys. A Burnot, ce site a longtemps fait office de dépotoir pour les services communaux. Même si ce temps est révolu, le fond de la carrière conserve des traces de pollution (inertes, métaux lourds et hydrocarbures). Après des analyses, il s’avère que la pollution peut être traitée en restituant le site à la nature, et ne nécessite pas l’évacuation de grande quantités des 45.000 m3 de terres et déchets. Le plan d’assainissement adopté prévoit donc la création de mares, des plantations et de légers travaux permettant à la faune et la flore – notamment les chauves-souris et rapaces nocturnes – de reprendre leurs droits sur ce site qui est partiellement situé en zone Natura 2000. Un budget global de 250.000 EUR environ.

Des aménagements de sécurité pour nos routes : une première salve du programme d’entretien des voiries est adopté, il s’agit des rues Binamé Bajart et Gaston Ragon à Bois-de-Villers, la rue des 4 Arbres à Lustin, ainsi que des murs de soutènement à la rue de Besinne à Arbre et à la rue du Miédroux à Rivière. Les chantiers intègrent des aménagements de mobilité avec des chicanes, des aménagements cyclables, y compris une portion de piste cyclable en site propre rue Binamé Bajart. Un programme d’environ 1,65mi EUR.

Déchêts ménagers : sur les 3000 tonnes de déchets traitées par le BEP pour Profondeville, soit 245 kg par habitant, les PMC sont en forte hausse. La collecte des papiers-cartons est une opération blanche, le papier collecté est revendu. Les coûts de collecte et de traitement sont en augmentation, en particulier les frais de collecte, des encombrants et des parcs à conteneurs. Des coûts que la commune est légalement tenue de couvrir à concurrence de 95% minimum via l’adaptation des redevances, c’est le principe du coût-vérité. La taxe est donc revue pour atteindre le minimum nécessaire : une partie sur la part forfaitaire, une partie sur le coût au kilo et à la levée, qu’on répercute au prix coutant. La taxe au kilo passe ainsi de 23 à 24 cents.

Mise en place d’un second pilier de pensions : le budget du CPAS et le budget communal sont adaptés pour intégrer un programme d’octroi d’une pension complémentaire pour le personnel contractuel, une mesure qui est, comme Sophie Dardenne l’explique, rétroactive à compter du 1er janvier 2022. L’échevin Detry a détaillé cette mesure qui couronne le travail des agents contractuels de l’administration (99 personnes) et du CPAS (65). La pension complémentaire permet de compenser partiellement le différentiel entre les montants des pensions entre les 2 statuts (en moyenne, 1000 EUR de cotisation annuelle pour un montant de 40.000 EUR à la pension), et elle permet aussi à la Commune d’éviter des pénalités de la part de l’ONSS.

Création d’une voirie agricole au Fond de Vau : un règlement complémentaire permet de réserver le bout de la rue Fond de Vau à Lesve aux convois agricoles mais aussi aux piétons, cyclistes et cavaliers via un panneau F99c (photo). Une garantie de quiétude pour les habitants de la rue, qui devient de facto un cul-de-sac pour les voitures et qui assure l’absence de trafic de transit entre Lesves et la route Léopold Crasset et le carrefour accidentogène avec la rue du Fond du Bois. Une point qui n’a pas été soutenu par l’opposition.